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Ateliers de formation Non-violence

Atelier en ligne sur l’affiche et article sur la nonviolence d’André Jacob

Antennes de paix offre (à nouveau) une rencontre-partage sur l’AFFICHE comme moyen de communication adapté pour rejoindre un public cible.

Un atelier gratuit offert en ligne
le jeudi 6 mai 2021 en après-midi, de 14 h à 16 h

Formule de partage et d’entraide collaborative en présence d’un professionnel. Ensemble, les participant.e.s échangent leurs commentaires et questions. Chacun.e prévoit un partage d’écran avec une sélection de projets déjà réalisés ou en cours. Survol de logiciels pertinents.

Inscription et renseignements: antennesdepaix@gmail.com
par téléphone: 514-578-0095

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Un nouvel article d’André Jacob

La violence est un fléau répandu comme les tiques qui attaquent sournoisement et se collent à leur victime pour les tuer à petit feu. La violence systémique véhiculée dans les médias et les réseaux sociaux reste trop souvent banalisée parmi des faits divers comme la lutte pour sauver des chevreuils, les accidents routiers ou les scandales de corruption.

Sans une attention particulière et approfondie de sa présence partout au quotidien, elle finit par habiter beaucoup d’esprits prédisposés à entendre les voix intérieures de leur malaise psychosocial ou émotionnel, de leur égocentrisme ou de leur sentiment de supériorité. Les événements se font trop nombreux pour que nous les taisions. Actuellement, la violence à l’égard des femmes occupe beaucoup de place dans l’opinion publique, ce avec raison, car elle s’exerce sous la main d’individus certes, mais elle naît d’abord et avant tout dans un ordre systémique.

Lire la suite du texte qu’André Jacob a écrit à l’occasion de la Journée internationale de la femme :
https://antennesdepaix.org/journee-de-la-femme-et-de-la-nonviolence/

André Jacob, professeur retraité de travail social, écrivain et militant pour la paix et les droits humains, est un artiste engagé contre le racisme et les discriminations envers les personnes migrantes ainsi que dans l’établissement de relations justes avec les peuples autochtones.

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Affirmer la paix Artisans de paix Initiatives de paix Non-violence Pardon et réconciliation résilience Visages et rencontres au-delà des frontières

Oscar Romero : figure inspirante au cœur de l’action non-violente

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Nous commémorons en 2020 le 40e anniversaire de l’assassinat d’Oscar Arnulfo Romero, figure de la résistance non-violente, à la hauteur des grands comme Mohandas Gandhi ou Martin Luther King, assassinés respectivement il y a 72 ans et 52 ans.

Devant la clameur du peuple pour tant de crimes, il a réconforté, dénoncé et appelé au repentir telle la voix qui crie dans le désert. L’archevêque de San Salvador s’est transformé de simple prêtre adhérent au statu quo, en un prophète audacieux qui dénonçait le comportement des élites nationales et internationales alors qu’il témoignait d’une option préférentielle pour les pauvres. Fidèle à cette option, et pour faire face à des situations désespérées qu’engendrent la misère et l’oppression, il s’est entouré d’une équipe de professionnels pour juger de manière critique et objective les dimensions conflictuelles de la réalité sociale : droits humains et associatifs, éducation, réforme agraire, mortalité infantile, indice de malnutrition, analphabétisme, conditions de travail, etc. Il s’est ainsi forgé une renommée internationale comme défenseur des droits humains et s’est situé de façon consciente devant l’histoire afin de la juger à la manière d’un projet, selon les critères du Règne de Dieu.

L’esprit de non-violence

Reconnu comme un pasteur exemplaire au service de l’église, il incarne l’esprit de non-violence, caractéristique première d’une vision de la paix et philosophie comme attitude politique de ceux qui rejettent l’utilisation de la violence dans la résolution des conflits.

Convaincu de la force morale de la non-violence, son analyse de la violence est succincte et énergique: «L’Église n’approuve ni ne justifie une révolution sanglante, ni les cris de haine. Mais elle ne peut pas non plus les condamner alors qu’elle ne voit aucune tentative d’éliminer les causes qui causent cette maladie dans notre société …»[1]

En tant que messager de la paix, il a fait preuve de compréhension de la réalité politique et sociale de son pays. «Mon jugement n’est pas politique, encore moins opportuniste, l’Église ne vit pas d’une conjoncture mais de la grande utopie, au-delà; le peuple doit être l’architecte de sa propre société. Vous devez vous donner la société que vous voulez: démocratique, socialiste, communiste; vous êtes le peuple. Un langage de violence provoque la répression».

Nous pouvons reconnaître, dans ce que Romero a écrit sur les complexités de la violence et la réponse à cela, son choix clair pour la non-violence [2]:

«L’Église préfère le dynamisme constructif de la non-violence: le chrétien est pacifique et je n’ai pas honte de cela…pas simplement pacifiste, car il peut combattre, mais préfère la paix à la guerre. Le chrétien sait que des changements violents dans les structures seraient fallacieux, inefficaces en eux-mêmes et non conformes à la dignité humaine (Medellín Documents, Paz, # 15)».

Sans aucun doute Romero incarne la non-violence avec «une dimension profonde de bienveillance tant à l’égard des autres humains que de la création toute entière. Une attitude faite de respect profond, d’ouverture et de gratitude, qui cherche à construire ensemble sans dominer ni exploiter. Une conception de la non-violence comme une arme urgente et efficace»[3]

L’efficacité de cette conception atteint le point le plus haut dans sa puissante homélie du dimanche 23 mars 1980, un discours critique, une référence à jamais pour le monde entier. Un appel aux membres de l’armée, une invitation à la désobéissance : «Un soldat n’est pas obligé d’obéir à un ordre qui va contre la loi de Dieu. Une loi immorale, personne ne doit la respecter» puis le lendemain, le 24 mars 1980, il est tué par des escadrons de la mort.

Un repère emblématique et inspirant pour aujourd’hui

Au-delà de positions idéologiques à caractère politique ou religieux, la société d’aujourd’hui cherche  des terrains  d’entente plus larges qui puissent convoquer des organisations et individus : la non-violence et la désobéissance civile surgissent comme des stratégies d’action efficace pour faire avancer la société.

Ces stratégies ont  historiquement été associées aux grands défenseurs des droits et libertés. Quarante ans après l’assassinat d’Oscar Romero, de nombreux défis du monde actuel tels que les guerres, les changements climatiques, les crises économiques, les migrations internationales, attendent toujours des réponses.

Quelle est alors la place d’Oscar Romero dans notre mémoire collective ? Comment sa vie, son héritage et son témoignage sont des repères emblématiques qui inspirent les collectivités pour transformer les situations d’injustice qui persistent ?

Ils lui imposèrent le silence, mais l’histoire ne restera pas silencieuse …

Vous pouvez trouver cet article aussi sur le webzine Rencontre, Vol. 10, n 30, mars-avril-mai-2020 du Centre culturel chrétien de Montréal (CCCM), à la page 32: PENTECÔTE ET MISSION

L’événement commémoratif prévu le 28 mars 2020 a été reporté à une date ultérieure. Pour en savoir plus (la nouvelle date sera bientôt affichée ici)  : Action non-violente et crise écologique: Journée Oscar Romero

Gloria Elizabeth Villamil, coordonnatrice d’Antennes de paix

coordinationadepaix@hotmail.com

[1] https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00974349/document

[2] Citation sur : http://paxchristi.org.uk/wp/wp-content/uploads/2017/04/Nonviolence-and-witness-of-Oscar-Romero.pdf

[3] Boisvert, D. (2017). Nonviolence. Une arme urgente et efficace. Montréal: Les Éditions Écosociété.

 

 

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Dieu veut-il la violence? Non!

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Suite à la vague récente d’attentats, apparemment perpétrés au nom de Dieu, nous publions la belle réponse du théologien Jean-Marc Gauthier à la question que nous avions déjà posée en 2015, suite aux attentats de Paris :

Dieu veut-il vraiment la violence?

Non! Sûrement pas! Vraiment pas!

Que serait ce qu’on appelle « Dieu » si « Dieu » voulait la violence? Un terroriste de Haut-niveau? Nous avons assez de terroristes de bas-niveau pour nous encombrer d’un terroriste de Haut-niveau, pour justifier les terroristes de bas-niveau.

Il est terriblement triste et religieusement blasphématoire qu’on utilise le nom de « Dieu », dans quelque langue que ce soit (God, Allah, Deus, Theos… Dieu),  pour justifier nos violences non-assumées. Le problème des « sacrés humains » que nous sommes, c’est justement de vouloir sacraliser nos violences pour masquer que nous faisons, indûment, des victimes innocentes. On nous a mis dans la tête, en nous forçant le coeur, que nous étions des héros, des martyrs si nous faisions la guerre, si nous gagnions la guerre.

Mais gagner la guerre, c’est toujours perdre la paix. C’est ne rien gagner sinon le souvenir d’avoir été un héros guerrier. Un meurtrier sacralisé … en légitime défense… ou en illégitime attaque.

De la terreur…

Quand on a lancé des bombes nucléaires sur Hiroshima et Nagasaki, en 1945,  en tuant des milliers de victimes innocentes, on n’a pas gagné la guerre, on a perdu la paix. On a tué des êtres humains, très réels, en chair et en os, des enfants, des femmes, des hommes. Comment être  véritablement en paix, après cela? Depuis que « la bombe » a gagné la guerre en tuant à outrance, on est entré dans le monde de l’équilibre de la terreur masqué en apparence de paix. La guerre froide. Depuis, la guerre froide s’est réchauffée en déséquilibre de la terreur. Dorénavant, la terreur en déséquilibre peut s’exprimer n’importe comment, n’importe quand, partout. Ce n’est plus Dieu qui est partout, c’est la terreur possible.

Si vous cherchez Dieu, le « Bon Dieu », vous ne le trouverez pas dans ces jeux de terreur déséquilibrée. Vous ne trouverez que des idoles en formation.

… aux idoles

Je cherche  encore le « Bon Dieu ». Ce n’est certes pas celui qui s’est manifesté à Paris quand on tuait des victimes innocentes en criant « Allah est grand », comme ce n’est pas celui qui va se manifester en Syrie quand on tuera des victimes innocentes, au milieu des guerriers, pour venger nos victimes innocentes.

Ce qu’on appelle « Dieu » est à la merci de ceux et celles qui croient en « Dieu » et qui parfois prennent son nom en vain.

On reconnaît un arbre à ses fruits. Si nous croyons à la violence et en faisons un projet sacré, nous faisons de « Dieu » un meurtrier insignifiant et insupportable. Une idole. Quand un jeune homme, à Paris, tuait en tirant à bout portant  en criant : « Dieu est grand », il ne rendait pas gloire à Dieu.  Il disait: « Dieu t’es mon idole » et il faisait de Dieu une idole blasphématoire. Le problème c’est qu’il ne savait pas ce qu’il faisait. – « Pardonnez-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font ».- Il croyait à la violence croyant croire en Dieu. Il ne croyait pas en l’Amour.

Du côté des victimes

Si nous croyons en l’Amour et en faisons un projet divinement vivifiant, nous faisons de « Dieu » le seul « Bon Dieu » que Dieu pourrait être.

Sinon « pas de Dieu » serait mieux. Mais est-ce que ce serait mieux?

À chaque jour, j’essaie encore de croire en l’Amour, ce qui aura toujours l’air d’être fragile quand la violence se prend pour Dieu. Mais je ne vois pas d’autre chemin signifiant et vivifiant. Divinement signifiant et vivifiant.

Si vous cherchez Dieu dans les querelles meurtrières qui tuent la beauté du monde, vous n’avez  de chance de trouver un « Creux de Divin » que bien caché du côté des victimes. Cette apparence de Dieu n’est pas éclatante.  On (Dieu) ne saurait vouloir ni apprécier la violence quand on en est victime. Tuer au nom de Dieu c’est un peu beaucoup tuer Dieu, s’il est vrai que Dieu est amour.

Jean-Marc Gauthier, théologien (à la retraite), Saint-Jérôme, Qc

Liens à consulter :

«Je veux répéter avec fermeté que la voie de la violence et de la haine ne résout pas les problèmes de l’humanité, et utiliser le nom de Dieu pour justifier cette voie est un blasphème» Pape François
http://www.la-croix.com/Religion/Actualite/Le-pape-denonce-comme-un-blaspheme-l-utilisation-du-nom-de-Dieu-pour-justifier-la-violence-2015-11-15-1380582

La guerre au nom de Dieu ?
http://www.lavie.fr/actualite/religions/la-guerre-au-nom-de-dieu-06-01-2016-69580_395.php

Une violence divine ?
http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/12/27/une-violence-divine_4838378_3232.html

La religion mène-t-elle à la violence ?
http://www.lactualite.com/politique/le-blogue-politique/la-religion-mene-t-elle-a-la-violence/

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Initiatives de paix Non-violence

La non-violence et la paix, c’est à nous d’en faire la promotion!

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En cette Journée internationale de la non-violence, nous cherchons à nous rappeler que la non-violence et la paix, c’est à nous d’en faire la promotion, autant dans nos actions que dans nos paroles et communications!

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En ces temps où la violence et les conflits armés retiennent l’attention des médias, nous vous invitons à faire connaître les initiatives et artisans de paix que nous avons regroupées dans notre dossier.

Une autre manière concrète de promouvoir la paix est de proposer ou de soutenir la candidature d’une artisane ou d’un artisan de paix au Prix du Public pour la Paix dont l’édition 2015 vient tout juste d’être lancée.

Le Prix du Public pour la Paix est la seule distinction pour la paix tenant compte des voix et du vote du grand public.  Ce prix unique au monde permet à chacun de faire sa part en proposant ou en soutenant la candidature d’une personne, connue ou inconnue, qui œuvre pour la  paix.

Il suffit de soumettre le nom du candidat de votre choix accompagné d’un minimum d’une dizaine de lignes de texte expliquant pourquoi vous voudriez que cette personne reçoive le Prix du Public pour la Paix 2015. Envoyez votre nomination à :

contact@prixpublicpaix.org

Toutes les nominations devront être reçues avant le 31 octobre 2014 à minuit.

Inscrivez-vous sur le site pour recevoir tous les détails
et être informé de la période de vote.

www.prixpublicpaix.org

L’édition 2015 du Prix du Public pour la Paix présente trois nouvelles catégories de prix : Tisserandes de paix, Groupes œuvrant pour la paix et Initiatives de paix entre les religions. Ces prix s’ajoutent aux trois catégories de base lancées l’année dernière : Prix artisan de paix local, en émergence ou de réputation internationale.

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temoignages

En participant à une mission de solidarité en Palestine-Israël, Mary-Ellen Francoeur, ancienne présidente de Religions pour la paix Canada, a découvert la non-violence à l’œuvre chez les Israéliens et les Palestiniens. Voici un extrait de son témoignage :

« À cause de ma foi et de mes convictions profondes qui m’amènent à croire qu’on ne peut obtenir la paix que par l’action non-violente, j’étais pleine de gratitude et d’admiration pour le mouvement actuel de non-violence et les conditions de vie d’un bon nombre d’Israéliens et de Palestiniens. Un des exemples les plus poignants fut le témoignage du père d’une adolescente israélienne qui venait d’être tuée sur la place publique par une bombe palestinienne. Au début, plein de rage et de ressentiment, il rageait contre le peuple palestinien. Mais à l’invitation d’un ami, il a accepté de participer à la rencontre d’un groupe de parents palestiniens et israéliens qui ont choisi la paix. Voyant une vieille palestinienne qui portait la photo de son bien-aimé tué par un citoyen israélien, son cœur fut touché et il ressentit de la compassion pour elle et pour tous ceux et celles qui ont partagé la douleur de la perte d’un être cher. Il comprit qu’il devait travailler pour mettre fin à de telles souffrances. Sa tristesse était toujours visible, mais son engagement immense. Il se mit à parcourir les écoles pour partager son histoire et son engagement à la non-violence afin de  mettre fin à l’Occupation. »

Francoeur, Mary-Ellen, « Réflexion sur le conflit israélo-palestinien : le rôle de la non-violence ».

Pour obtenir le texte complet, en français ou en anglais, écrire à antennesdepaix@gmail.com .

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Vous trouverez dans notre dossier quelques initiatives de paix et de non-violence à partager dont voici un petit aperçu : 

PEACE ONE DAY  – Entre autres événements, signalons des activités réalisées en quelques villes de la République Démocratique du Congo, pays traversé par la guerre civile surtout dans la région du Sud-Kivu.

MASTERPEACE – CONCERTS POUR LA PAIX est une initiative officielle, lancée le 21 septembre 2011 et qui s’est achevée le 21 septembre 2014 avec la tenue de concerts de la paix dans plus de 40 pays.

LA SEMAINE DE LA PAIX EN COLOMBIE – Chaque année, un grand nombre d’organismes dédiés à la défense des droits humains et à la paix célèbrent une Semaine de la paix en Colombie.

KITES FOR PEACE – Un appel venant des enfants pour mettre fin aux conflits armés dans le monde.

INTERNATIONAL ZOUK FLASHMOB – Vous connaissez la danse brésilienne Zouk? Le 16 août dernier, une quarantaine de villes dans le monde ont organisé un événement dansant pour unir les humains de toutes races et couleurs par le Zouk.

WORDS OF PEACE – Le 21 septembre  un poste de télévision a cessé de publier les “mauvaises nouvelles” pendant 48 heures et présenté des artisans de paix et leurs initiatives.

YOUTH PEACE FEST, MUMBAI, INDIA – Développer les arts pour la paix, écrire pour la paix, marcher pour la paix, recourir à la musique et à la danse pour aider les jeunes à trouver le chemin de leur propre paix intérieure…

SPPIRITUALITÉ ET NON-VIOLENCE – « Notre choix clair est la non-violence active.» Voilà l’une des  six pierres de gué (stepping stones) qui constituent la spiritualité de la paix, selon une recherche action qu’un grand mouvement de paix a menée auprès de ses membres en plusieurs pays.

En apprendre plus sur ces initiatives de paix dans notre dossier.

partage-prieres

Dieu, nous voulons choisir une vie de non-violence et en témoigner :
Dire du bien de l’autre et non pas le blesser.
Entendre la voix qui nous appelle mes bien-aimés.
Être compassion au cœur même de la compassion.
Rechercher ce qui doit être fait plutôt que les résultats.
Réclamer la justice mais fuir la vengeance qui assassine.
Lancer étoile après étoile dans un ciel assombri.
Tendre la main assez loin pour atteindre l’inaccessible.

Lire la suite de cette prière de Mary Lou Kownacki

 

sugg-int-priere

Seigneur, tu ne méprises pas un cœur humble et compatissant.
À tous ces peuples qui  subissent le joug de la violence et de l’oppression,
accorde la liberté.

R/           Seigneur, tout notre espoir est en toi.

Seigneur, tu aimes ces hommes et ces femmes qui adoptent  le chemin de la non-violence pour bâtir la paix;  accorde-leur  la grâce de ne jamais douter de ton amour.

R/           Seigneur, tout notre espoir est en toi.

participez


Faites nous parvenir votre propre appel, message ou prière pour la paix, nous les joindrons à cet article!

accueil@antennesdepaix.org

Partage des participants :

Une participante, Anne, a répondu à notre Appel pour la paix entre les religions en nous livrant une phrase percutante :

Les guerres dites « de religion » apparaissent quand le fanatisme s’habille d’une religion pour justifier le tranchant de ses décrets tout en ruinant la religion dont il s’est emparé .

Aussi, en complément, quelques citations de Marie-Joseph Chénier :

« Aimer le genre humain, secourir la misère, c’est la religion, c’est la loi toute entière »

« Le ciel pardonne tout, hors l’inhumanité. »

« Pour un homme inspiré secourir les humains est un devoir sacré. »

Et un extrait des propos de Mgr Parolin :

« Ne laissez personne penser qu’il est protégé par « l’armure » de Dieu quand il prépare et exécute des actes de violence et d’oppression ! Que personne n’utilise la religion comme un prétexte pour des actions contre la dignité humaine et contre les droits fondamentaux de chaque homme et femme, surtout le droit à la vie et à la liberté religieuse ! »

Les gens de foi ont une grande responsabilité, celle de condamner ceux qui cherchent à séparer la foi de la raison et à instrumentaliser la foi comme justification à la violence.

La compréhension interculturelle et  la justice sociale sont « indispensables » pour contenir le terrorisme, car « quand l’adhésion à une tradition religieuse spécifique débouche sur un service de générosité, avec conviction, et qui concerne le bien de la société toute entière sans faire de distinction, alors là aussi, il existe vraiment une liberté religieuse authentique et mûre ».

Selon Jean-Paul II la réponse au terrorisme doit respecter « les limites morales et légales dans le choix de la fin et des moyens. Le coupable doit être identifié correctement, dès lors que la responsabilité criminelle est toujours personnelle et ne peut pas être étendue à une nation, un groupe ethnique ou religieux auquel les terroristes peuvent appartenir ».

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Un autre partage, venant d’un de nos partenaires de la famille franciscaine :

Chez François d’Assise l’idée de la résolution pacifique des conflits se condense dans la célèbre légende du loup de Gubbio. C’est un enseignement, dans lequel se retrouvent tous les éléments de la recherche franciscaine de la paix. Les principales étapes sont résumées ci-dessous :

  • La paix ne vient pas d’elle-même, on doit, au préalable, faire les pas nécessaires à la paix. François a toujours agi sans hésitation lorsqu’il entendait une dispute ou un conflit.
  • La paix ne s’obtient pas par la violence, car la violence engendre toujours une autre violence. D’où le refus des armes et l’engagement à une non-violence active et à suivre l’idée fondamentale du sermon de Jésus sur la montagne.
  • La paix est finalement un don de Dieu. C’est pourquoi François se prenait soi-même seulement et simplement comme un instrument de paix. De là en découle évidemment : la recherche non violente de la paix est impossible sans une profonde spiritualité.

Lire la suite sur le site www.fr.ccfmc.net