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Droits des enfants

L’esclavage des enfants, l’humanité elle-même est en jeu

En ce 20 novembre, Journée internationale des droits de l’enfant, nous avons choisi de rendre hommage à un artisan de paix qui a consacré sa vie à libérer des enfants de l’esclavage, Kailash Satyarthi.

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Illustration de Kailash Satyarthi réalisée d’après une photo prise par Senado Federal. les illustrations des enfants au travail sont inspirées de photos trouvées sur le web. Nous remercions les photographes ainsi que les sujets apparaissant sur les photos de nous sensibiliser au vécu des enfants sur le terrain!

Pour sauvegarder et imprimer l’affiche en pleine résolution,
ouvrir le fichier pdf ci-dessous en cliquant dessus :
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215 millions d’enfants sont forcés de travailler dans le monde selon le Bureau international du travail. Pour Kailash Satyarthi, c’est le sort de l’humanité qui est en jeu.

Son nom signifie « chercheur de la vérité » et depuis plus de 34 ans il offre sa vie à la défense des plus pauvres et désespérés : des enfants abandonnés, vendus, ou devenus orphelins. À l’aide de l’organisation qu’il a fondée en Inde, Bachpan Bachao Andolan (« Mouvement pour sauver l’enfance »), plus de 82,800 vies ont été libérées de la traite et de l’esclavage.

Kailash Satyarthi  partage le prix Nobel pour la paix 2014 avec Malala Yousafzai
http://www.bba.org.in/

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temoignages

Quelques extraits de témoignages d’enfants qui ont vécu l’esclavage, tirés du site de l’organisme montréalais AIPE (Aide internationale pour l’enfance) :

« Il m’a battue jusqu’à ce que mon corps soit enflé de partout et que je sois incapable de me lever pendant quatre jours. »

« Ma tante m’a confiée à une marchande de charbon. Je devais m’occuper de ses 4 enfants, faire la vaisselle et surtout porter l’eau de la fontaine à la maison chaque jour des dizaines de fois pour les besoins du ménage, la lessive, le bain de toute la famille »

« Il (son père) m’a emmenée à Tai-Pei et m’a vendue à une tenancière de bordel. J’avais juste 13 ans et je ne savais pas ce qui m’arrivait. »

« Mes parents ont emprunté de l’argent à mon employeur et pour rembourser leur dette, mon frère et moi devons travailler à la carrière de pierres tous les jours. Je soulève de grosses pierres et je les porte sur ma tête pendant plusieurs heures. »

« Ma mère m’a envoyée travailler dans cette famille, car elle n’avait pas plus d’argent pour me nourrir et elle pensait que là-bas, je serais éduquée et bien nourrie. Je n’ose pas retourner la voir et lui dire la vérité. »

« …Je rêve encore du garçon que j’ai tué. Je le vois dans mes rêves; il me parle et me dit que je l’ai tué pour rien, et je pleure. »

« On travaille sept ou huit ans puis on tombe malade. La poussière de la pierre attaque les poumons et, très vite, on ne peut plus respirer : ils appellent ça la silicose et on ne peut pas guérir. »

Les vieux et les malades étaient brûlés vifs dans leur hutte. Les troupes arabes ont fini par me trouver. J’ai été enlevé et donné à une famille arabe comme «cadeau».

« En lire plus dans notre dossier ou lire l’intégralité des témoignages sur le site de l’AIPE. »

http://aipe-cci.org/temoignages-denfants-travailleurs

 

a-l-oeuvre-pour-la-paix

  • Une jeune Américaine transforme un voyage en famille en une aventure humanitaire en créant « Empower Children »
  • ÉQUITAS, un Centre international d’éducation aux droits humains, reçoit le Prix Droits et Libertés
  • Le projet LOVE, Leave Out Violence / Vivre sans violence
  • Un héros local kirghize lutte pour la protection des droits des enfants des rues de Bichkek au Kirghizistan
  • L’Association étudiante canadienne pour les droits de l’enfant voit le jour
  • Convention relative aux droits de l’enfant adaptée aux enfants dès 10 ans

…et plus dans notre dossier

dossier

Quelques infos…

Et toute une série de liens

partage-prieres

L’exploitation de l’enfant dans un cycle sans fin qui se déploie de manière odieuse dans les contextes les plus diversifiés…

Elle réapparaît à chaque époque comme le fléau le plus triste qui soit; un fléau qui peut saper les fondations du « vivre-ensemble’’ et dont l’impact – exponentiel – rejoint les choix, les démissions et les politiques de tous ordres affectant la Planète Terre.

À petite échelle, l’enfant-faire-valoir-du-parent-performant troquerait volontiers son allocation hebdomadaire et ses jeux vidéo contre du temps de qualité en compagnie de sa famille;

Plus largement, l’enfant pauvre des pays dits « émergents », exploité au travail sous-payé, « habille » de sa sueur et de jolis vêtements qu’il ne portera jamais, tout un pan de l’Occident qui en redemande sans cesse;

Lire la suite des réflexion-prières de Marie-Hélène ainsi que nos suggestions d’intention de prière.

participez


Faites nous parvenir votre propre appel, message ou prière pour la paix, nous les joindrons à cet article!

accueil@antennesdepaix.org

D’où tu partais tôt le matin, fatigué et mal nourri
Dans une mine d’étain, dans une usine de tapis,
Petit Poucet affaibli dans une carrière de sable,
Qui n’aura jamais de pain à semer comme dans la fable

Découvrir notre nouvelle page consacrée à la poésie au service de la paix et lire la suite des poèmes « Vent d’équité » et « Je nomme les enfants » envoyés par Rita Amabili

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Appel de participation
Au-delà de la violence, la résilience 

Les visages de la violence sont multiples, reconnaissables. Mais n’a-t-on pas besoin de voir, d’entendre et d’être touchées par ces femmes dont l’histoire « violente » fut aussi un chemin de croissance et de « rédemption » sur les forces du destin, du mal et de l’entropie? 

Nous choisissons d’aborder le thème proposé en nous orientant vers la résilience de femmes -réelles victimes- devenues inspirantes, qui désormais se posent autrement dans l’existence.

Demeurons en éveil pour repérer autour de nous, ces «sorties de tombeaux »: que ce soient ceux de l’abus, de l’intimidation, des épreuves, de la guerre… Elles nous enseignent que la violence n’a pas toujours le dernier mot.

En plus d’inviter à devenir « sentinelles solidaires », les Antennes de Paix saisissent l’occasion de « faire une différence » avec vous, dans l’horizon d’une Paix espérée dans la mutualité et la confiance.

Envoyez des histoires de sortie de la violence, des exemples de femmes résilientes, des témoignages, messages et prières.

Écrivez-nous avant le 24 novembre à
accueil@antennesdepaix.org

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